RETOUR

LDEPECHE multimédia

GOURDON

Une piste cyclable jusqu'à Sarlat ?

Dans le cadre du contrat rivière du Céou, plusieurs projets sont à l'étude dont celui d'une liaison cyclable entre Gourdon et Sarlat. La piste pourrait être utilisée par les marcheurs et les cyclistes et servirait à rapprocher Lot,et Dordogne.

SPORT

Pour les adeptes de la piste cyclable

Une Liaison Gourdon-Sarlat peut-être pour demain ?

D'abord, un bref historique. L'idée d'une prolongation de la piste cyclable jusqu'à Gourdon a vu le jour en 1998, date à laquelle le dossier de candidature du contrat rivière du Céou a été approuvé par le ministère de l'Environnement et ceci après une concertation engagée au niveau local en 1997 sur l'initiative de Christian Lacombe, maire adjoint de Gourdon.
Le périmètre du contrat rivière n'est plus le seul bassin du Céou, mais aussi celui de la Germaine et du Tournefeuille. Un contrat qui intéresse 38 communes dans le Lot, 113 communes dans la Dordogne, soit au total 328 km de longueur de cours d'eau (affluents inclus) et 740 km2 de superficie du bassin versant.
Puis, une définition: qu'est ce qu'un contrat de rivière?
Outre l'étude de la qualité des eaux, de la gestion quantitative et la protection des ressources en eau du bassin du Céou, de la lutte collective pour enrayer la progression des ragondins, ce contrat de rivière a aussi pour objectif une mise en valeur touristique: une vallée hors des grands axes touristiques mais qui propose en contrepartie un cadre plus intimiste à disposition d'une clientèle soucieuse de s'évader...
Pour cela, il prévoit des aménagements pour la pratique du canoë-kayak, de la pêche mais aussi la création de parcours cyclables et
pédestres.
Tout de suite après, un comité de rivière a été installé par messieurs les préfets du Lot et de la Dordogne, le 29 juillet 1999, présidé par M. Germinal Peiro, député-maire de Castelnau-la-Chapelle et conseiller général de la Dordogne. Ce comité a approuvé le principe de la création d'un poste d'animateur du contrat de rivière au sein d'Epidor (établissement public interdépartemental Dordogne). A partir de là, plusieurs réunions ont eu lieu entre les élus des différentes communes concernées par ce projet soit :
Saint-Cirq-Madelon, Payrignac, Gourdon, représenté par Christian Lacombe, adjoint aux sports et le conseiller général du Lot Étienne Bonnefond.


Le pont de l'ancienne voie ferrée reliant Gourdon à Sarlat (situé près du plan d'eau Ecoute s'il Pleut)

Faisant suite à cette concertation, des études ont été faites montrant la faisabilité du projet: à savoir l'aménagement de l'ancienne voie ferrée en piste cyclable {un siteexistant déjà) malgré le problème lié à la non maîtrise foncière de
certaines parcelles.
BRISER UNE BARRIÈRE
Un projet qui tient à cœur aux élus de Gourdon mais aussi à tous les Gourdonnais ( qui utilisent largement la piste cyclable à Groléjac).
Sa réalisation va être certainement un moyen de briser la barrière qu'il y a entre le Lot et la Dordogne et plus spécialement entre Gourdon et Sarlat, mais aussi de permettre aux
marcheurs, cyclistes de tous poils et rollers de s'adonner à leur sport favori sereinement, sans crainte d'être renversés par des voitures et aux mères de familles de se promener avec leurs enfants en toute tranquillité.
Comme on peut le constater, ce projet ne peut avoir que des conséquences positives
non négligeables, relationnelles, individuelles, environnementales et sécurisantes...ainsi qu'un atout majeur pour le tourisme puisque dans chaque commune traversée est prévue une halte village, sorte de relais ou d'aire de repos et point de départ pour la découverte du patrimoine local. C'est pour toutes ces raisons que ce projet doit aboutir, et ceci pour le plus grand plaisir de tous.

Commentaires du Webmestre
L'année débute sue une très bonne idée. Dommage que dans la vallée du Lot, l'ancienne voie ferrée Cahors - Fumel a été abandonnée sur une grande partie et certains de ses ouvrages d'art détruits, il y avait là matière a un parcours extraordinaire ... qui sait ce qu'il en reste sera peut-être un jour employé ...!
La Dépêche du 3 janvier 2002