Parmi
les communes des causses du canton, elle est
sûrement l'une de celles qui compte le plus
important parcellaire terrien. Sa population qui
avait dépassé le millier d'âmes
au XIXe siècle y a certainement
contribué. Cette population était
alors essentiellement rurale avec beaucoup de
petites exploitations agricoles. Cet énorme
morcellement qui peut paraître excessif
s'explique assez naturellement par le fait qu'au
partage dans les familles, chaque enfant recevait
un morceau du champ. Le plus fréquemment il
était partagé dans sa largeur afin
que chacun ait un bout de bonne et de moins bonne
terre. Ceci fait, on devait procéder au
bornage.
Dans les causses, chacun sait
qu'il y a beaucoup de pierre. C'est avec cette
surabondante rocaille que nos ancêtres
clôturèrent leurs champs et
construisirent des abris. Ensuite, ils en firent
des tas parfois énormes appelés
cayrous en utilisant souvent les espaces communaux.
Ces monticules de pierraille ont pratiquement
disparu. Ils ont entre autres servi au rechargement
des routes et des chemins.
Sur la commune de Varaire qui
compte une surface de 2400ha on dénombre pas
moins de 4 981 parcelles ceinturées par
quelques 800 km de murs et bien plus d'un millier
de gariottes ou cazelles en plus ou moins bon
état. Leur restauration demanderait beaucoup
de temps et des moyens considérables. ..
suscitent l'admiration!
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Inlassablement,Mme
Bousquet-Lagarrigue relève le long mur de
cloture de la ferme.
Cependant, des communes Voisines ont
entrepris et poursuivent ce long et
méritoire travail. Nous pourrions
également citer un bon nombre de villageois
qui, soucieux de conserver leur patrimoine et leur
environnement, se sont hardiment attelés
à cette minutieuse besogne. Comme cette
maman d'une jeune famiIle qui y consacre quelques
instants de sa journée. Ils
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